La Section Rythmique

15,00

Description

From New Orleans to Paris and festivals around the globe, this trio plays with some of the best in swinging jazz today. David Blenkhorn (John Faddis, Scott Hamilton, Lee Konitz), Sébastien Girardot (Lillian Boutté, Evan Christopher, Cecile McLorin Salvant) and Guillaume Nouaux (Donald Harrison Jr, Chuck Berry, Leroy Jones) have a fresh take on these standards of new orleans jazz combining elements of creole, blues and funk. It is for good reason that this trio is Evan Christopher’s preferred rhythm section as it developed its personal sound informed by his knowledge of the culture and music of New Orleans (he also writes the liner notes). This group has already proven itself talented accompanists to some of the top jazzmen and is ready to take centre stage in their own right.
Augustin BONDOUX & Patrick FREMEAUX

De la Frenchmen Street aux caves parisiennes, ils sont demandés par les plus grands et parcourent la planète derrière de nombreuses vedettes de la scène du jazz international. Composé de sidemen de premier choix : David Blenkhorn (John Faddis, Scott Hamilton, Lee Konitz), Sébastien Girardot (Lillian Boutté, Evan Christopher, Cecile McLorin Salvant) et Guillaume Nouaux (Donald Harrison Jr, Chuck Berry, Leroy Jones), ce combo dépoussière avec brio les standards du jazz qu’il assaisonne façon new orleans, teinté de funk, de blues et de groove créole. Ce n’est pas pour rien que le trio reçoit le patronage et parrainage tutélaire d’Evan Christopher (qui leur rend hommage dans le livret).  Trop puissante pour rester enfermée dans la fonction statutaire d’accompagnatrice, La Section Rythmique décide désormais de s’affranchir d’un leader pour devenir un groupe à part entière et enfin dominer le devant de la scène.

1. Hard Times – 5:04

2. Just a Closer Walk with Thee  – 5:44

3. Buddy Bolden’s Blues – 4:16

4. Elijah Rock – 3:46

5. Night Train – 3:57

6. Saint James Infirmary – 5:02

7. It ain’t my Fault – 4:25

8. Girl of my Dreams  – 3:37

9. The Mooche – 2:54

10. The Nearness of You – 4:41

  1. Just a Closer Walk with Thee La Section Rythmique 5:45
  2. Hard Times La Section Rythmique 5:05

– « Une musique stimulante à souhait » par Jazz Magazine – Jazz Man
Connu pour accompagner régulièrement des solistes de la trempe de Leroy Jones, Evan Christopher et autres Néo-Orléanais, ce trio apporte ici la preuve qu’il peut se suffire à lui-même pour constituer un groupe à part entière. Il dispense une musique stimulante à souhait. Standards de jazz mitonnés à la sauce blues et funk retrouvent une fraîcheur intacte. Un bain de jouvence roboratif qu’on aurait tort de bouder. JA – JAZZ MAGAZINE – JAZZ MAN

– « La Section Rythmique sonne le gong du tempo bien calé » par Djam
« La Section Rythmique est comme un éducateur de bon sens : elle nous enseigne la joie de vivre façon « New Orleans » sans perdre des yeux les enjeux esthétiques du jazz contemporain. Une démarche vue et revue me dira-t-on (Wynton Marsalis ne démentirait pas), sauf que le trio a habilement su s’affranchir des traditions de Nola sans leur tourner le dos, sans en dévoyer ni l’énergie, ni la sensibilité. Car si les rythmes cajuns sont connus pour groover particulièrement, ils souffrent de n’être pratiquement joués que par des louisianais purs souches. A croire que le savoir-faire « New Orleans » n’est pas capable de franchir les frontières de la nativité… Pour autant, n’est-il pas sans rappeler le fort héritage colonial français dont est marqué le berceau du jazz ? Oui, le trio est composé d’un Français (le batteur Guillaume Nouaux) et de deux Australiens (le guitariste David Blenkhorn et le contrebassiste Sébastien Girardot), mais croyez-moi, ils savent comment dépoussiérer un standard de Nola sans offusquer les amateurs de dixieland. Ils ne font, non plus, pas fuir les be-boppers, tant les influences feutrées de Blenkhorn (Grant Green, Wes Montgomery…) semblent faire la paire avec la beauté du paysage louisianais. Alors que Guillaume Nouaux enchaine les roulements cajuns dans la tradition des New Orleans Brass, et qu’en réponse Sébastien Girardot fait expressément claquer les cordes de sa contrebasse, le guitariste s’attelle à conférer un idiome bop/blues aux titres l’album. L’idée est de faire swinger (ou de donner le blues suivant le thème choisi) dans cet esprit traditionnel de Nola, tout en conservant la caresse mélodique du jazz moderne (démarche qu’on pourra rapprocher de celle de Henry Butler, Steven Bernstein & The Hot 9 qui mêlent dixieland et jazz « made in New York »). On préfèrera ainsi l’efficacité rythmique et la mise en relief de la culture néo-orléanaise (non sans virtuosité, rassurez-vous) aux prouesses techniques du post-bop. A une heure où la place est faîte à toujours plus d’avant-gardisme et d’expérimentations stériles, La Section Rythmique sonne le gong du tempo bien calé. Non loin de s’adonner à un bayou-funk que les Meters ou Dr. John ne renieraient pas, le trio nous apprend à apprécier chaque moment comme le dernier. Le deuxième morceau témoigne en lui-même du sens de la vie : à partir du thème mortuaire « Just a Closer Walk with Thee » (l’un des gospels les plus exécutés lors des jazz funerals de La Nouvelle-Orléans), La Section Rythmique en tire une version survitaminée, plus proche d’une séance de bronzette à Tahiti que d’un enterrement ! »
Par Alexandre LEMAIRE – DJAM

– « Des musiciens qui prennent plaisir à jouer ensemble, un auditeur forcément ravi » Par L’Enseignant
« Pour les non initié(e)s au jazz – il paraît qu’il en existe encore, j’ai du mal à le croire – une section rythmique sonne bizarrement. Pourquoi nommer « section » ce qui se réduit à un trio ou à un quartet, soit guitare (g)/basse (b)/batterie (dr) – le piano peut remplacer la guitare quelques fois – ou piano/basse/guitare/batterie ? Pour une raison historique pour conserver la mémoire d’un moment du jazz, le temps où les big bands régnaient en maîtres, soit les années 1930, seule période où le jazz était populaire. (…) Aujourd’hui, tout trio ou quartet qui accompagne chanteurs, chanteuses, musiciens accède au statut de section rythmique… Cette introduction pour expliquer le titre de cet album Frémeaux et associés, « La section rythmique ». Elle se compose, en l’occurrence, d’un guitariste, David Blenkhorn, d’un bassiste, Sébastien Girardot (tous deux, malgré les apparences d’un nom français, Australiens) et d’un batteur, Français, Guillaume Nouaux. Ces trois là se sont fait connaître, pour employer un mot anglais – on m’excusera ou pas, peu importe c’est le terme qui convient -, pour leur « versatilité », leur capacité à accompagner des musicien(ne)s différents, aux styles parfois opposés. Ils ont voulu réaliser un enregistrement qui permette de les entendre réinventer les standards de toute origine. Ils démarrent avec « Hard Times », du blues, pour finir sur la balade de Hoagy Carmichael, « The Nearness Of You » en passant par le gospel, le jazz traditionnel, Duke Ellington pour faire la preuve de leur capacité à s’introduire dans toutes les phases du jazz et aborder les rivages d’un « traditionalisme revisité » – pour reprendre le titre d’un album de Bob Brookmeyer qui leur convient bien. C’est une esthétique qu’ils partagent avec Brook dans sa volonté de ne rien ignorer mais de tout reprendre pour entrée dans la modernité. En ces temps curieux, formidables et étranges, écouter cet album représente une pause. Du jazz bien fait, des airs connus qui prennent une nouvelle coloration, des musiciens qui prennent plaisir à jouer ensemble et un auditeur forcément ravi. Même un peu béat. Que demander de plus ? »
Nicolas BENIES – L’ENSEIGNANT

– “A very interesting release” By PIPE LINE
(…) This is indeed a jazz album, featuring the rhythm section (guitar / bass / drums) for many contemporary jazz artists – particularly those who play in older New Orleans related styles such as famed clarinetist Evan Christopher who supplies the informative sleeve notes to this set. Evan does note, however, that this small group works in a very funky fashion and with plenty of blues influence, and I certainly agree. Whilst Saint James Infirmary and Duke Ellington’s The Mooche are most definitely jazz items, Hard Times occupies the middle ground between hard-edge jazz and the blues as the fames Night Train whilst It Ain’t My Fault is a fine funky outing as befits this Smokey Johnson R&B classic. Australian guitarist David Blenkhorn goes for an almost Hawaiian sound on Girl Of My Dreams and keep the slide on the excellent though Elijah Rock with its hints of Howlin’ Wolf and Jimi Hendrix and, unlikely though it might seem (but not sound) Just A Closer Walk With Thee also hits a strong groove powered along by fellow Ozzie Sébastien Girardot on bass and French drummer Guillaume Noaux. Certainly a very interesting release.
Norman DARWEN – PIPE LINE

– « Un grand moment » par Soul Bag
…Retrouver ce morceau sur le disque de « La Section Rythmique » du batteur Guillaume Nouaux fait partie des surprises de nature à ensoleiller un quotidien qui en a quelque besoin ces temps-ci. Avec le guitariste David Blenkhorn et le contrebassiste Sébastien Girardot, la mayonnaise prend à la façon d’un groove de second line à la chaloupe réinventée. (Guillaume assure aussi une conférence sur l’histoire de la batterie de la Nouvelle-Orléans avec démonstration à l’appui. Un grand moment !)
Par SOUL BAG

– « Jubilatoire ! » par Jazz Magazine
…un trio qui, à l’enseigne de « La Section Rythmique » distille une musique jubilatoire…
Par Jacques ABOUCAYA – JAZZ MAGAZINE

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