Description
La Section Rythmique +2 with Harry Allen and Luigi Grasso
01- You ’N’ Me
02- In The Still Of The Night
03- Birth Of The Blues
04- Day Dream
05- Wes’ Tune
06- One For Duke
07- Blues Up And Down
08- New Orleans
09- Step Right Up
10- I Don’t Stand A Ghost Of A Chance With You
- Blues up and Down La Section Rythmique +2 6:12
- In the still of the night La Section Rythmique +2 7:23
Harry Allen – Tenor Sax
Luigi Grasso – Alto Sax
Dave Blenkhorn – Guitar
Sebastien Girardot – Bass
Guillaume Nouaux – Drums
Fremeaux et Associés
Voici le grand retour de La Section Rythmique, la fabuleuse formation regroupant les grandes stars de l’ombre, à savoir : David Blenkhorn, Guillaume Nouaux et Sebastien Girardot. Propulsée sur le devant de la scène depuis la sortie de son premier album (Choc Jazz Magazine – Meilleur disque de l’année 2015), le groupe a multiplié les concerts et enregistrements (Cecile Mclorin Salvant, Evan Christopher, Scott Hamilton, Lillian Boutté, Jason Marsalis,…). S’éloignant du répertoire néo-orléanais du premier opus, le groupe s’oriente ici vers le swing et le bop. C’est d’ailleurs seulement quand on est « La section rythmique» que l’on peut se permettre de réunir deux monstres sacrés du saxophone, à savoir Harry Allen (la star américaine) et Luigi Grasso (le jeune lion italien), car elle seule peut servir un écrin aussi époustouflant et faire jeu égal avec les solistes. Immanquable.
Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX
At last, they’re back! La Section Rythmique, the fabulous group whose stars were always behind the scenes, namely David Blenkhorn, Guillaume Nouaux and Sebastien Girardot. Catapulted to the front of the stage with the release of their first album — it was Record of the Year for Jazz Magazine in 2015 — the group has played countless concerts and done many recordings since then with the likes of Cecile McLorin Salvant, Evan Christopher, Scott Hamilton, Lillian Boutté or Jason Marsalis among others. La Section Rythmique has moved away from the New Orleans material of their first recording and taken swing and bop directions. And since only musicians of this band’s calibre could allow themselves guests like these, they’ve gone into the studio with two giants of the saxophone: American star Harry Allen and young Italian player Luigi Grasso. Only La Section Rythmique could provide such an amazing setting and rival the playing of their two guest soloists. Don’t miss this album!
Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX
– « Le drive incomparable d’une musique sans âge » par Classica
David Blenkhorn à la guitare, Sébastien Girardot à la contrebasse et l’excellent Guillaume Nouaux à la batterie forment une section rythmique dont la souplesse et l’efficience ne sont plus à démontrer. Ici, ils accompagnent deus « pointures » du saxophone, l’Américain Harry Allen et l’Italien Luigi Grasso. On se prend à se souvenir du duo que formèrent Johnny Griffin et Eddie Davis (même si Grasso joue de l’alto), mais on se laisse emporter très vite par la suavité et le « drive » incomparable de cette musique sans âge, dont les feux ne sont pas près de s’éteindre. (CHOC) Par Jean-Pierre JACKSON – CLASSICA
– « La réputation de la Section Rythmique n’est plus à faire » par Couleurs Jazz
« La réputation de la Section Rythmique n’est plus à faire. Ce groupe, formé de Guillaume Nouaux (batterie), David Blenkhorn (guitare) et Sébastien Girardot (batterie), a montré une grande faculté d’adaptation en accompagnant, sur scène et en disques, Cécile McLorin Salvant, Evan Christopher, Scott Hamilton, Lilian Boutté et Leroy Jones. Poursuivant cette trajectoire ascendante (…), le trio accompagne ici deux stars du saxophone : Harry Allen (saxophone tenor) et Luigi Grasso (saxophone alto) que le public français connaît bien. Élaboré avec soin, le répertoire oscille entre swing et bop en proposant des standards comme In the Still of the Night et New Orleans d’Hoagy Carmichael, I Don’t Stand a Ghost of a Chance with You de Victor Young, des thèmes d’Al Cohn, You ‘N’ Me, d’Oliver Nelson, Step Right Up et du tandem Billy Strayhorn/Duke Ellington, Day Dream. Des titres qui incitent les solistes à donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour s’en convaincre, il suffit de les entendre s’exprimer en toute liberté et enchaîner des 4/4 dévastateurs dans Blues Up and Down de Gene Ammons et Sonny Stitt…
Par Alain TOMAS – COULEURS JAZZ
– « On apprécie la complémentarité aussi bien que la complicité» par le Salon Littéraire
« La Section Rythmique propose un nouvel album, « La Section Rythmique + 2, Harry Allen, Luigi Grasso ». Composée du guitariste David Blenkhorn, du contrebassiste Sébastien Girardot et du batteur Guillaume Nouaux, elle a démontré à maintes reprises sa valeur. Probablement le seul trio actuel capable de conjuguer avec brio son ancrage dans la grande tradition du jazz et un idiome plus moderne. C’est qu’ici encore, le swing, dont on ne répètera jamais assez qu’il demeure la vertu cardinale de cette musique, est partie intégrante de son style. La valeur individuelle de ses membres n’est plus à souligner. Pas davantage leur entente. Une idéale piste d’envol pour des solistes de la trempe de ceux qui officient dans ce nouvel album, deux musiciens de réputation internationale. Harry Allen, saxophoniste ténor américain, a fait ses preuves aux côtés de nombre de musiciens de renom, notamment le guitariste Bucky Pizzarelli. Dans la mouvance de Scott Hamilton, il perpétue le style de Coleman Hawkins dont l’influence est sensible dans son phrasé. Quant à Luigi Grasso, saxophoniste italien dont la prédilection reste l’alto, il a plongé très jeune dans le jazz, bénéficiant notamment de l’enseignement du pianiste Barry Harris et de l’adoubement de Wynton Marsalis qui voyait en lui le musicien européen le plus doué qu’il ait rencontré depuis longtemps. Dans son héritage, les acquis de Johnny Hodges aussi bien que de Benny Carter et, bien sûr, de Charlie Parker. Une apparente facilité que traduit la vélocité de ses développements. Un lyrisme qui ne verse jamais dans le pathos. C’est dire combien passionnante se révèle la rencontre de ces deux soufflants dont on apprécie la complémentarité aussi bien que la complicité. En témoigne, entre autres, Blues Up And Down, de Gene Ammons et Sonny Stitt. Le reste du répertoire, emprunté à Hoagy Carmichael, Al Cohn et Wes Montgomery en passant par Billy Strayhorn et Duke Ellington, restitue à merveille le climat de ce jazz classique dont les séductions, loin d’être épuisées, se perpétuent avec bonheur. Cet album en témoigne avec éloquence. »
Par Jacques Aboucaya – LE SALON LITTERAIRE
– « Dévotion et élégance » par Jazz Gazette
« Drôle d’appellation pour ce trio de base, originaire de la région bordelaise qui, outre d’accompagner Patrick Artero, est très souvent sollicité – comme par la chanteuse Cécile McLorin Salvant et le clarinettiste Evan Christopher – et/ou sollicite des solistes et des invités, avec comme référence le swing. Pour leur nouveau cd, intitulé tout simplement “La Section Rythmique +2” (Frémeaux & Associés), le guitariste installé en France, David Blenkhorn, le contrebassiste Sébastien Girardot et le batteur Guillaume Nouaux ont invité deux solides saxophonistes : le jeune altiste italien Luigi Grasso et le ténor américain Harry Allen, disciple de Ben Webster et Coleman Hawkins, dont on commémore cette année le 50è anniversaire de la disparition. Au programme de cet enregistrement des compositions d’Al Cohn, Wes Montgomery, Johnny Hodges/Ben Webster, Duke Ellington/Billy Strayhorn, Hoagy Carmicheel ou encore Oliver Nelson. Bref, la crème de la crème du jazz qui swingue et qui bop avec dévotion et élégance. »
Par Didier PENNEQUIN – JAZZ-GAZETTE.COM
– « Un succès considérable » par Jazz Hot
« Voici le deuxième album de La Section Rythmique sous son nom. Nous avions déjà signalé l’excellence de la formation à l’occasion de leur précédent disque pour le même label (FA 8514, 2015). Ce trio remporte un succès considérable. Tout le monde le veut en concert (Leroy Jones, Leon Brown, Scott Hamilton, Ken Peplowski, Evan Christopher, Jason Marsalis, etc.) et en studio (Brad Child, 2017; Evan Arntzen, 2017; Patrick Artero, 2019). C’est le même principe, le même talent à s’adapter et le même niveau artistique que le Trio Georges Arvanitas (1966-1993) qui a accompagné les instrumentistes les plus variés en style de Buddy Tate à Robin Kenyatta. On souhaite à La Section Rythmique la même longévité, mais l’époque n’est pas la même. Et de l’amateur éclairé (qui ne faisait pas foule) on est passé, plus qu’à l’époque de Jean-Paul Sartre, au niveau du consommateur inculte pour le «fun». La célèbre formule du philosophe: «Le jazz, c’est comme les bananes, ça se consomme sur place!» prend aujourd’hui tout son sens. Et on aura beau varier les présentations (banane nature, banana split, banane en salade de fuit, etc.), gloutonner le même plat trop fréquemment présente un risque. Nous n’en sommes pas encore là, et pour notre bonheur, le trio montre présentement son versant mainstream-bop en compagnie de deux invités saxophonistes de luxe. Harry Allen est un des meilleurs ténors actuels. En juin 2004, Harry Allen fit une prestation éblouissante avec le Tuxedo Big Band (Marciac) ainsi que des étincelles à Ascona en combos divers avec notamment Warren Vaché ou Ed Polcer. Luigi Grasso au style parkerien volubile est aussi un favori des festivals. Le programme est bien choisi et met ces stars en valeur. Il débute sur tempo vif avec «You’n’ Me» d’Al Cohn qui vaut notamment pour l’alternative entre les saxophonistes et le batteur, parfaitement à l’aise dans ce contexte (on le savait). La ballade «In the Still of the Night» d’Hoagy Carmichael démontre la complicité et la compatibilité instaurées entre les deux souffleurs. Leur qualité de son se marie bien. Dans la lignée du grand Wes Montgomery, David Blenkhorn lance «Birth of the Blues» sur lequel déboulent le ténor (à la sonorité légère presque d’alto) puis l’altiste avec virtuosité et inspiration. Le solo de Blenkhorn n’est pas moins remarquable (drumming bop de Guillaume Nouaux: accompagnement parfait et solo concis). L’exposé de «Day Dream» par Luigi Grasso est superbement «chanté» (délicat jeu de balais de Nouaux et sobriété des accords de Blenkhorn, des tenues d’Allen). Et le côté Ben Webster d’Harry Allen intervient ensuite pour combler le connaisseur. Belle alternative entre Blenkhorn et Nouaux dans «Wes’ Tune». Magnifique sonorité de Sébastien Girardot au début de «One for Duke» et en solo! Ce beau thème de Johnny Hodges a été enregistré en 1960 par son sextet avec Ben Webster (il y a ici un clin d’œil à Herb Ellis chez David Blenkhorn). En 1950, Gene Ammons et Sonny Stitt avaient réalisé pour le label Prestige un solide «Blues Up and Down» qu’il est plaisant de retrouver-là (léger growl chez Harry Allen). C’est Sébastien Girardot qui expose le thème «New Orleans» (sur un drumming néo-orléanais) avant le développement alterné puis intriqué d’Allen et Grasso (drumming «conventionnel» sur tempo médium, à la cymbale). Excellent solo à la Wes Montgomery de David Blenkhorn dans «Step Right Up» d’Oliver Nelson. Le CD se termine par une ballade magnifique, «Ghost of a Chance» si magistralement jouée autrefois par Clifford Brown… mais c’est bien aussi pour l’alto (virevoltant) et le ténor (sensuel) pour ne rien dire de la guitare (sur tapis de balais et de discrètes rondeurs de basse). Un disque qui intéressera les fans de La Section Rythmique et les amateurs de saxophone. »
Par Michel LAPLACE – JAZZ HOT